Cette semaine, le septième art est à l’honneur sur mon canapé. Mon historique de VHS ou autre DVD sera représenté par une de ses étoiles montantes. Quitte à choisir une représentation du cinéma français, j’opte pour un des plus beau faciès.

Après avoir revu tous mes classiques, je prépare l’accueil. Ce sera un canapé JEN cette semaine. Son assise profonde et confortable, ses formes discrètes et romantiques sont nécessaires pour mon invitée du jour.

 

 

 

 

 

 

Non pas que je fasse allusion à la Saint-Valentin mais mon canapé est rouge. Choix original, sans pêché originel. Il n’y aura pas de fruit défendu mais un verre de thé à la menthe. Pourquoi ce choix ? D’abord, par ce qu’à 16h il est compliqué de boire autre chose et ensuite par ce que c’est moi qui invite je fais donc ce que je veux.

Intéressons-nous de plus près à notre invitée. C’est en 2004, alors qu’elle n’a que 16 ans que nous la voyons sur le grand écran pour la première fois. Le réalisateur Abdellatif Kechiche lance une jeune pousse sans se douter que l’écran, elle finira par le crever. S’enchaîne donc les courts et longs métrages mais pas que… Pièces de théâtre, publicité pour une marque de sport, mon invitée est partout et on ne s’en lasse pas. Dans son dernier film, celui du rappeur Abd Al Malik, elle interprète le rôle de Nawel en couple avec Régis Fayette, le rappeur-réalisateur, joué par Marc Zinga. Le film en noir et blanc lui va à ravir même si l’acteur chanceux qui lui a donné la réplique a dû voir la vie en rose.

Le verre de thé est prêt, les petits gâteaux orientaux aussi (merci maman), l’attente commence à devenir longue. La porte sonne, un coup d’œil à mon JEN, et d’un pas déterminé je vais ouvrir. Elle est là, devant moi, la belle Sabrina Ouazani. Pris par un bégaiement imprévu, je n’ai d’autre réflexe que lui montrer une pochette du DVD La Graine et le Mulet où elle tient un rôle majeur. Qu’est-ce que je fais là ? Je reprends mes esprits et l’invite à prendre place sur mon canapé JEN.

La suite ? On discutera cinéma, théâtre ou autre littérature.

Eh oui à défaut d’être ivre du thé, je souhaite être ivre de ses paroles…

 

Houssem Loussaief, jaloux de Marc Zinga